Joey and the Leitis, documentaire de Dean Hamer et Joe Wilson, traite de la situation des femmes transgenres dans le royaume de Tonga, Etat polynésien où la tradition ancestrale d’un troisième sexe se heurte à l’intolérance de dignitaires et d’activistes chrétiens.
Dans l’enclave espagnole, des dizaines de gays tentent d’obtenir l’asile en Europe. Mais leur orientation sexuelle ne suffit pas à prouver qu’ils sont en danger dans leur pays.
L’homosexualité continue d’être perçue comme une maladie mentale dans l’Empire du Milieu. De nombreux hôpitaux proposent des thérapies de conversion. Témoignage de deux hommes qui sont passés par là
L’Afrique du Sud fait figure d’exception sur le continent. Ailleurs en Afrique, lynchages, viols de redressement et châtiments corporels sont fréquents, alors qu’au sommet des Etats, on présente l’homosexualité comme une perversion importée de l’Occident.
Première personnalité royale à révéler publiquement son homosexualité en Inde, Manvendra Singh Gohil est depuis dix ans à l’avant-garde du combat contre le sida. Il est allé jusqu’à suspendre des préservatifs aux arbres pour encourager les rapports sexuels protégés.
Condamné pour homosexualité en 1974, cet Anglais veut que la couronne reconnaisse ses torts.
Sous le régime autoritaire de l’ancien président Hosni Moubarak, la vie était paradoxalement plus facile pour les bi et les homosexuels. « Il n’y avait pas de campagne officielle d’arrestation et de contrôle », explique Dalia Abdel Hameed, chercheuse à l’Initiative égyptienne pour les droits des personnes au New York Times. Mais désormais la police fait (...)
Les grands médias du monde arabe avaient évité les excès verbaux après la fusillade antigay à Orlando. Sur Al-Jazira au Qatar, en revanche, un éditorialiste se lâche. Pour lui, l’homosexualité est un “signe de la décadence occidentale”, voire “la dernière guerre du Diable”.
Les discriminations prennent parfois une tournure violente, menaçant les vies et les foyers des réfugiés gays. Des hommes somaliens et soudanais attaquent les réfugiés LGBT, parfois même leur jettent des pierres et les blessent. Pour éviter les conflits, les réfugiés LGBT attendent que tous les autres réfugiés aient mangé pour aller prendre leur repas. (...)
Le président Uhuru Kenyatta a déjà qualifié les persécutions des homosexuels de « non-sujet ». Pour son vice-président, William Ruto, les homosexuels sont des « chiens », et l’homosexualité une « chose dégoûtante ». En mars, les autorités sont allées jusqu’à exiger de Google de retirer de YouTube un clip de musique kényan, « Same Love », pourtant assez sage, (...)